Napoléon Bonaparte / TRILOGIE - 2. Le trône de lave

Napoléon s’est jeté dans le feu du danger : la rade de Rochefort.

Embarqué de son plein gré sur le navire anglais le Bellerophon, il ne retrouvera la terre ferme qu’à Sainte-Hélène.

Le Trône de lave met en scène le personnage de l’empereur depuis sa reddition aux Anglais jusqu’aux tribulations de son arrivée dans une île de Robinson, sans équipement et sans structure d’accueil.
Après avoir vécu le sacre, le dieu des champs de bataille doit désormais affronter la face contraire de ses triomphes, le mépris, la haine, la volonté sourde des puissances alliées de le faire mourir à petit feu, l’abandon affectif et matériel de tout ce qui avait auparavant constitué son existence.
“La manière dont un grand homme surmonte l’adversité est un spectacle pour les dieux” se plaisait à répéter le conquérant depuis son île perdue. Comme la première pièce de la trilogie, l’Aigle, cette pièce constitue une création de personnages élaborés pour le théâtre, selon les critères particuliers de la littérature dramatique. Les scènes en prose se fondent dans les monologues en vers, soulignant le rôle poétique de l’écriture théâtrale.
Le Trône de lave fait revivre la tragédie de la captivité avant la mort de l’empereur, dernier volet de la trilogie, intitulé le Phénix.

Critique : voir page d'accueil en dessous du texte de l'auteur